ces jours-ci, Pierre Mabille le peintre…

Ces jours-ci, Pierre Mabille le peintre va exposer à la galerie Jean Fournier, 22 rue du Bac 75005 Paris (du 27 mai au 26 juin).
Et cette fois, ça s’appelle « Récits », ce n’est plus pareil, et d’ailleurs il nous avertit avec le titre de son livre d’entretien avec Jean-Michel Espitalier « toujours jamais pareil »

(éditions le bleu du ciel 2005).
Et vous ne savez pas : hé bien, il a trouvé un truc pour dire la perspective, la ligne d’horizon et tout ça, moi, je prends la fuyante et allez vous faire voir avec toutes vos vieilleries.
A partir de l’été 1994, monsieur décide de ne plus s’intéresser qu’à une forme, je dis bien une seule forme, qui ressemble à tout ce qu’on veut et je t‘en fais toutes sortes de variations comme ça me chante. Allez leur donner des conseils, je vous jure!  
Et ce n’est pas tout, il n’y a pas si longtemps, on cause tranquillement comme ça dans un petit restau du quartier latin, et vous ne savez pas ce qu’il me dit ? Il me dit qu’il  vient d’avoir cinquante ans, je trouve ça désagréable comme si un ancien élève pouvait avoir cinquante ans.
Un ancien élève, ça a au plus vingt, vingt cinq ans et c’est déjà beaucoup.

Et en plus, il y en a pas mal à qui ça plait, voilà qu’il expose à Amiens, au musée Matisse du Cateau, même de l’autre côté des mers, a Sao Paulo ou je ne sais où, avec des catalogues en couleurs. Même ma femme qui me dit qu’elle aime bien, alors…
Alors allez faire un tour, et dites-moi ce que vous en pensez, pour savoir s’il faut l’arrêter parce qu’en plus, il enseigne la peinture !
Pauvre France…
A tout hasard, il y a en lien l’adresse de son site.

Série Sao Paulo (n°5), 2009, acrylique sur toile, 114 x 195 cm